Roleplay : Boss / employé
Roleplay : boss / employé. Lisez attentivement, cela pourrait vous arriver aussi…
Cela fait maintenant trois mois que vous travaillez pour mon entreprise. Vous n’êtes pas un employé exemplaire et ne travaillez pas aussi bien que je le souhaite. Apres deux avertissements, je vous convoque un matin dans mon bureau. Vous savez comme je peux être sévère, ainsi vos mains sont moites et votre bouche pâteuse lorsque vous traversez les bureaux quasiment vides de l’openspace et toquez a ma porte. Votre gorge est serrée, a tel point que le “bonjour, Madame” que vous m’adressez alors que j’ouvre la porte est a peine compréhensible. Je vous fais répéter : “Pardon ?” Mon aura supérieure et ma stature autoritaire a raison de votre fierté d’homo sapiens masculin lambda. Vous répétez : “bonjour, Madame” un peu plus fort. “Je croyais que vous vous étouffiez”, ajoutai-je en tournant les talons pour prendre place derrière mon bureau.
– « Asseyez-vous. »
Vous prenez place dans le fauteuil en cuir dans lequel vous paraissez frêle et misérable.
– « Depuis combien de temps travaillez-vous pour moi ? »
– « Cela fait trois mois, Madame. »
-« Combien d’avertissements avez vous recu de ma part ?
-« Je ne sais plus, Madame. »
-« Vous ne savez plus ? Votre mémoire déja bien limitée vous fait défaut sur ce point là ? Aussi ? »
Vous déglutissez. Impossible de vous souvenir si je vous ai menacé deux fois, trois fois ou advantage. Vos erreurs étaient bien plus nombreuses, vous êtes parvenu à les cacher, parfois.
– « Je pense que vous avez pointé trois erreurs de ma part, Madame. »
Je me lève et me rapproche de vous, les mains sur ma taille. Assis, vos yeux sont a la hauteur de mes hanches, vous osez a peine hausser le regard sur moi, de peine de percevoir le regard condescendant que j’ai plaisir à vous adresser à chaque faux pas. Le tissu de ma chemise blanche effleurant élégamment ma peau, gonflant légèrement ma poitrine a chacune de mes respirations, vous rappelle a quel point vous êtes pitoyable, vous et votre bedaine qui peine a ne pas tendre de manière ridicule votre chemise rayée. Je pose mes mains sur vos genoux et rapproche mon visage du vôtre – vous regardez mon rouge a lèvres qui vous a toujours fait un certain effet :
– « Trois erreurs ? J’imagine qu’on est bien au-delà, dans ce cas, mon cher. Levez-vous. »
Vos doigts glissent légèrement sur les accoudoirs du fauteuil alors que vous prenez appui pour vous mettre debout devant moi. Vous tentez discrètement d’essuyer la transpiration sur votre jean, mais ne sachant que faire de vos bras ballants, vous joignez vos mains et regardez a terre.
– « Regardez-moi. »
Lorsque vous osez enfin lever les yeux sur moi de nouveau, une violente gifle vous brûle la joue. Vous êtes secoué. Une partie de vous souhaite se rebeller car ce geste est insoutenable, votre ego de sous-fifre de sexe masculin se consume soudainement au même rythme que votre joue et vous avez honte. Une autre part de vous sait qu’elle a mérité cette punition. Non seulement parce que vous êtes un mauvais employé, mais aussi parce qu’au fond de vous, vous savez que vous ne m’arriverez jamais a la cheville. Vous avez conscience que je vous suis supérieure, moi votre boss, mais aussi les autres femmes de l’entreprise, qui jettent toujours sur vous des regards compatissants lorsque vous allez déjeuner de votre démarche pantelante. Même lorsque vous tentez de mettre en avant votre masculinité, personne ne semble y croire. Ces pensées vous heurtent de plein fouet alors que votre main tente de calmer la brulure de la gifle.
– « C’etait deux. Deux avertissements. Cela fait maintenant trois. Mais le troisième, c’est bien plus qu’un avertissement. C’est une punition. A l’issue de la punition, selon mon humeur et votre attitude, je deciderai si je vous laisse une chance ou si je vous vire. »
A l’idée d’etre viré, votre sang ne fait qu’un tour. Vous ne pouvez imaginer votre miserable vie a l’écart de ces corporations que vous chérissez depuis votre premier stage. Vous ne pouvez résister :
– « Je vous en prie, ne me virez pas, je ferai des efforts ! »
Je prends votre visage dans ma main, et alors que j’écrase vos joues rougies entre mes doigts, vous sussure a l’oreille :
– « C’est trop tard, vous ne valez déjà plus rien à mes yeux, mon cher. »
A suivre…